Le Café de la paix est une série d'événements signature de l'Initiative de construction de la paix de l'IHEID (PBI), offrant une plateforme unique où les étudiants peuvent s'engager directement avec des bâtisseurs de paix expérimentés. Il s'agit d'un espace de discussion et d'apprentissage informel, mais qui a de l'impact. Les sessions du Café se concentrent sur les tendances actuelles en matière de consolidation de la paix, permettant aux étudiants de se tenir au courant de l'évolution des défis et des approches dans ce domaine.
Ce qui rend le Peace Café particulièrement précieux, c'est l'interaction personnelle qu'il favorise entre les étudiants et les praticiens. Les artisans de la paix partagent leurs propres expériences et histoires personnelles, apportant un éclairage qui va au-delà de l'apprentissage académique. Cette approche donne aux étudiants non seulement des connaissances, mais aussi une sagesse tirée des efforts de construction de la paix dans le monde réel.
L'édition spéciale, qui fait partie de la Semaine de la paix de Genève 2024, améliore encore cette expérience en situant les discussions dans le contexte plus large des efforts de paix dans le monde. L'objectif est d'inspirer et d'équiper les futurs bâtisseurs de paix avec les outils et les perspectives nécessaires pour naviguer dans le domaine complexe de la paix et de la résolution des conflits.
Cette édition est une occasion spéciale pour les participants de relier leur apprentissage en classe à une application dans le monde réel, de créer des réseaux avec des professionnels et de réfléchir à leur propre rôle potentiel en tant que bâtisseurs de paix.
Janine Bressmer,est la rédactrice en chef de l'impact de The New Humanitarian, où elle se concentre sur l'autonomisation du journalisme éthique. Elle est titulaire d'un doctorat en relations internationales de l'Institut universitaire de hautes études de Genève, où ses recherches sur la gestion de la sécurité humanitaire en Éthiopie et en Suisse ont mis en évidence la façon dont les pratiques de sécurité perpétuent les héritages coloniaux et entraînent des exclusions et de la violence dans les paysages urbains. Dans son travail, elle plaide pour des méthodologies inclusives qui remettent en question le regard colonial et vise à donner aux voix marginalisées les moyens de façonner des récits alternatifs. Elle a collaboré avec des photojournalistes sur les pratiques de sécurité de l'aide à Addis-Abeba et a été consultante pour des organisations telles que l'OIT et l'OCHA au Burkina Faso, en Colombie et en Éthiopie.
Cet événement est uniquement proposé en personne sans interprétation