Après la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan, la violence a considérablement diminué, mais la paix reste difficile à obtenir. Les tactiques d'attaque des groupes militaires dans les centres urbains persistent, et les militants des droits des femmes demandent à la communauté internationale de ne pas reconnaître les talibans tout en plaidant pour la reconnaissance de l'apartheid des sexes en tant que crime international. En l'absence de perspectives de soutien de la résistance militaire ou de reconnaissance des talibans, l'Afghanistan reste dans une impasse politique. Les talibans ont aboli la constitution et gouvernent par décret, ce qui soulève une question cruciale : Un processus constitutionnel peut-il conduire à la paix et à un gouvernement acceptable en Afghanistan ?
Les Nations unies, par leurs efforts à Doha, visent à établir un processus constitutionnel, mais le refus des talibans d'accepter un représentant spécial de l'ONU entrave les progrès. Sans une constitution inclusive, la voie vers la sauvegarde des droits de l'homme, en particulier pour les femmes, reste bloquée.
Ce panel explorera l'importance du constitutionnalisme dans l'avenir de l'Afghanistan, en se concentrant sur le dialogue avec les Talibans, et en tirant les leçons des efforts de construction de l'État après 2001. Les intervenants souligneront le rôle des cadres constitutionnels dans la promotion de la paix, la protection des droits et la garantie de la stabilité régionale, tout en partageant des points de vue comparatifs sur d'autres expériences mondiales.
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